Considérée tantôt comme l’état et tantôt comme le sentiment d’isolement, la solitude est vécue différemment d’un individu à l’autre. S’il s’agit d’un véritable atout d’équilibre spirituel pour certains, elle constitue un fléau souvent non reconnu par sa victime. Voici différentes acceptions autour de la solitude.
La solitude voulue ou recherchée
La recherche d’intimité est une quête pour de nombreuses personnes voulant s’échapper à des tracas, des sources de stress, un environnement familial ou amical inconfortable… ou qui désirent tout simplement se ressourcer. La personne qui aime ou qui désire de la solitude, qui veut trouver une thébaïde en vue d’une retraite volontaire, peut même éprouver un sentiment négatif s’il ne peut pas entamer ou poursuivre dans sa quête.
Solitude entre retraite obligée et volontaire
Certaines situations contraignent à se mettre à l’écart ou à être isolé du groupe, de la communauté ou de la société dans laquelle on se trouve. Il peut s’agir d’une absence ou d’un manque de communication, laissant un vide qui dégénère en amertume.
Mais d’une façon plus pernicieuse, l’isolement par contrainte peut avoir pour justification le sentiment de devoir se déconnecter de sa collectivité, ce, à cause d’un complexe d’infériorité ou de différence sociale, du fait de se sentir inutile, ou de la discrimination dans tous les sens du terme… Mais dans un bon nombre de cas, il s’agit aussi d’une solitude à cause de la pauvreté.
Dans ce tracé, la solitude volontaire ou obligée peut graduellement évoluer en un état d’abandon. La solitude ainsi subie est l’acception la plus commune touchant ce vocable : le fait pour un individu isolé ou qui s’isole, d’être mis au ban de la société durant un certain laps de temps ou une période indéfinie, de son propre chef ou par le comportement des autres.
Faut-il lutter contre la solitude et comment ?
Quand la solitude devient la conséquence de l’acte d’isolement (sous la pression, et non désiré), elle risque de pérenniser et de déconnecter totalement l’individu du monde auquel il devrait appartenir. Dans cette forme, il est important de se battre et de s’en extirper. Vis-à-vis des victimes de la solitude, il devient urgent de définir une stratégie pour les ramener à la vie.
Par exemple, pour récupérer un sans-abri susceptible de vivre une vie descente une fois sorti de la rue, il faut souvent une approche tactique, incluant de la psychologie, du soutien moral et un maximum d’aide matérielle et alimentaire… un vrai travail d’équipe.